Jour 20. Wanaka à 200km/h & reflexions autophotographiques.

Il y a des jours plus spectaculaires que d’autres. Certains nécessitent de parcourir de longues distances pour découvrir au détour d’un embranchement un glacier masqué par les arbres, et d’autres de monter à 15000 pieds dans un petit avion avant de … sauter !

Peu d’images donc aujourd’hui puisque j’ai fait le choix de ne pas souscrire aux options spéciales des packages photo / vidéo / handicam / tout le tatouin. Certes, c’est toujours sympa de ramener des souvenirs, mais tout est fait pour qu’on vous fasse vivre une expérience « type ». C’est normal, c’est ce que les gens recherchent et l’industrie du tourisme markette cela correctement et tant mieux car cela correspond à 90% de ce que les gens recherchent.

Partout sur les brochures, il vous est dit qu’au moment de prendre de l’altitude vous allez vous demander ce que vous faites là. Non. Je sais très bien ce que je fais là et j’ai décidé de vivre cette expérience pour moi, de sourire pour moi et pas pour la caméra, de raconter ce que j’ai envie sur mon site et pas devant la gopro de l’instructeur à coté de moi.

C’est aussi le cas souvent avec certaines images : il y a des pans entiers de notre voyage que vous ne verrez pas ici. Certains appartiennent à la famille et sont communiqués à des cercles restreints dans d’autres canaux et certains ne sont tout simplement pas pris en photos parce qu’ils sont juste pour nous. A chaque claque de paysage nous nous demandons si nous souhaitons photographier ce moment où seulement le garder pour nous. Je ne pense pas que nous soyons dans une capture continue : on le constate beaucoup avec les touristes chinois (encore eux, désolé …) qui arrivent sur un spot comme des crickets, mitraillent et filent aussi vite qu’ils sont arrivés : respirez bordel !
Je suis persuadé qu’il ne s’agit pas que de prendre son temps, mais comme pour beaucoup de projets ces derniers temps, mes recherches et mes réflexions me montrent qu’il y a là une question d’espace mental. Comme une décision, une bonne photo peut se prendre en quelques minutes et il n’est pas forcément utile d’en prendre des centaines. Je n’ai pas fait le calcul exact, mais je dirais que ma moyenne de photos sur ces dernieres semaines doit tourner autour de la cinquantaine. Avec les paysages qu’on voit en ce moment, c’est plutot pas mal … je pense que quelques années auparavant j’aurais été autour de 2/300 par jour.

Aujourd’hui ma « capture » est plus simple parce que je me demande ce que j’ai envie de retranscrire avant de prendre un cliché. C’est pour cela aussi que vous avez beaucoup de photos de nuit au Japon et beaucoup de jour en Nouvelle Zélande. Ici c’est la chaleur et la grandeur qui prime là où d’autres fois il s’agissait de mettre l’accent sur des détails par exemple.

Du coup peu ou pas de photos aujourd’hui, mais la Gerbille a quand même documenté un peu l’événement, histoire de le partager un peu ici.

 

 

 

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.