13/14.12.17 Arrivée à La Havane.

Avant Propos : habituellement le blog est publié au fur et à mesure de nos pérégrinations, doublant l’exercice d’un caractère utilitaire d’information. Nous dérogeons cette fois à la règle, les infrastructures de télécommunications de Cuba ne permettant pas la publication quotidienne. L’exercice est cependant respecté, les textes étant écrits d’un jour sur l’autre, conservant un caractère à chaud.

13.12.17 Bienvenue à Gatta-cuba

L’arrivée à La Havane n’a pas été des plus agréables : bienvenue dans notre top 3 des aéroports pourris.


Plus de 2 heures de retard au décollage et un vol rallongé dans un vieux Boeing 777-300 n’avaient déjà pas engagé le trajet sous les meilleurs auspices ; l’arrivée à La Havane n’a pas déméritée. Clara endormie dans mes bras, le passage à l’immigration et à la douane où nos bagages sont de nouveau scannés ne sera qu’une introduction au chaos de la récupération des bagages : une heure d’errances et des bousculades entre tas de bagages, climatiseurs, paquets en tous genres et affichages approximatifs.

Heureusement, nous avions pré-booké le transport depuis l’aéroport et notre taxi nous attendait toujours malgré les 4-5 heures de retard que nous accusons à la sortie, — ouf ! Direction la casa particular de Gemma dans un quartier populaire de La Havane. S’il est tard à Cuba, c’est le petit matin à Paris. Le dépaysement est rude pour nos corps fatigués, et très honnêtement on se demande ce qu’on fait là. Tant pis, on veut juste dormir pour le moment.

14.12.17 Jour 1 en La Havane

Nous sommes levés bien avant le jour et subissons décalage horaire et un dépaysement non contrôlé. Allo Houston, ca pique les yeux : le réveil est un peu douloureux et une petite voix instille le doute sur le choix de notre point de chute. Aurions nous du rechercher des vacances plutôt que l’aventure ? Un quartier plus chic ou un resort ? Ce doute n’est pas raisonnable, c’est là la fatigue qui parle, on le sait. Mais ça pique quand même les yeux.

Nous sollicitons nos hôtes pour nous indiquer un endroit où prendre un petit déjeuner et trouvons le lieu facilement. Sans chichi et tout à fait local, cet endroit nous faire reprendre confiance et nous partons arpenter les rues de la vieil Havane. La ville est difficile à appréhender : la pauvreté et les restrictions sont partout mais nous sentons bien que nous ne faisons que effleurer la surface. Nous ne connaissons pas encore les codes et tentons de rester bienveillants, sans jugement.

La ville ressemble à un musée effondré calé dans les années 60. C’est un cliché, mais la carte postale est au rendez vous. Les classic cars se mêlent aux modèles des années 80 sur les routes, tandis que d’autres sont lustrées et exposées autour des spots touristiques pour entretenir le mythe. La ville se cherche, l’Etat est présent mais encore peu perceptible à nos yeux de béotiens. Nous gagnons un peu de confiance et conclurons cette journée par une courte expédition nocturne sans mérite puisque 18h est synonyme de nuit noire en ce mois de Décembre.

 

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