20/21.12.17 Playa Larga

Tout s’écoule plus doucement à Playa Larga : le temps, l’eau de la douche, la fonte des glaçons. Ah non, ça c’est juste une impression tellement les cocktails eux, descendent vite. Nos journées se ressemblent à dessein : nous souhaitions une pause dans notre voyage exploratoire. Nous offrir quelques jours de vacances, de vide, de syphonnage du cervelet jusqu’à ce que l’inactivité nous coule par les oreilles.

Programme simple donc : petit-déjeuner, plage, dej improvisé, plage, fuite des moustiques, douche et diner. Les activités sont dans la continuité : les pages de nos bouquins respectifs défilent tandis que tout le mystère du jour consistera à savoir si le sandwich sera au jambon ou au poulet.
Un guide citait avec un humour bien français les trois ratés de la révolution cubaine : le petit déjeuner, le déjeuner et le diner. Force est d’avouer que Cuba ne brille pas par ses qualités culinaires. Tout se ressemble et on a du mal à comprendre pourquoi. Certes, on sent les restrictions dans la disponibilité des produits, mais cette rareté s’exprime aussi dans la façon de cuisiner, toujours identique elle aussi. Même dans les cahutes des plages asiatiques ils ont trouvé plus de façons d’accommoder le riz.

Tout cela nous plonge dans un jour de la marmotte volontaire et salutaire. Nos journées parisiennes beaucoup trop remplies se mettent en perspective, tandis que plus de place est accordée à notre famille et à nos désirs de long terme.
Tiens peut être que je vais prendre un Daïquiri au lieu d’un Mojito. C’est l’a-ven-tu-re.

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