Il suffit de regarder la géographie de Varadéro pour en percevoir l’intérêt touristique : une péninsule au nord de l’ile de Cuba, la mer turquoise et crystalline des deux cotés — et ce n’est pas une vieille pub ou une façon de parler ; je n’ai jamais vu d’eau aussi claire ET pas à 10° : les lacs de la Nouvelle Zélande ne comptent donc pas.
Des hôtels occupent toute la petite péninsule et l’ambiance Club Med est de mise. C’est l’occasion d’observer un petit peu qui profite de ce décor ambiance Caraïbe que la pub elle veut te vendre du rêve. En première position, j’appelle le Canada : logique quand on est à quelques heures d’avions qu’on se fasse un -30° / +30° pour fêter Noël — tiens ça explique la jeune fille en après-ski à l’accueil de l’hôtel, merci Captain Obvious. En deuxième position : Russes & co. Difficile de faire la part entre tous les russophones, mais ils ont pour point commun d’être riches et un peu mafieux sur les bords : les tatouages de la Pravda ne se cachent pas, au contraire. Vient après un méli mélo d’hispanophones : pays d’Amérique du sud principalement et quelques cubains qui ont tiré leur épingle du jeu.
La journée sera consacrée à faire passer un joyeux Noël caraïbéen à la petite fée Clochette qui fera collection des sourires du personnels et des vacanciers. Ici le Père Noël arrive en catamaran, enfin quand le vent veut bien porter son gros bide qui dépasse vers la plage. On esquivera la plupart des activités version club — aka je fais con autour de la piscine — mais repos et sourires seront au rendez vous. Seuls les moustiques qui ont décidé de nous transformer en télécommande des années 80’ viendront gâcher un peu la carte postale. Heureusement, le soleil est là pour entretenir notre bronzage et une fois le spectacle du soir passé — on est en club, faut pas oublier quand même — les nuits sont plutôt calmes. On récupère, on se gratouille, on picole du mauvais alcool et on profite du lieu comme de bons touristes.
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