Restant tranquillement à Paris durant ces quelques jours fériés du mois de mai, quoi de mieux que de rêver un peu aux grandes étendues néozélandaises et à ses magnifiques sentiers de randonnées.
La gerbille vous emmène donc aujourd’hui à la découverte d’une petite partie d’un autre des Great Walks de Nouvelle-Zélande, le Routeburn track.
Je ne pense pas vous avoir déjà présenté le principe des Great Walks. La Nouvelle-Zélande est clairement un pays fait pour les amateurs de marche et de randonnée : toutes les régions, voir tous les villages des deux îles regorgent de sentiers de marche qui sont très bien indiqués. En outre, le très actif ministère néozélandais de la conservation a mis en place neuf Great Walks qui sont des sentiers de randonnées, entre 30 et 70 km qui peuvent se suivre de bout en bout en 3 à 5 jours et qui disposent d’équipements de très bonne qualité (refuges parfois high-tech, terrains de camping, sanitaires propres et réguliers…). Ces sentiers ne sont jamais le long de route mais constituent souvent le seul chemin d’accès à certaines zones en dehors de la voie fluviale, maritime ou aérienne.
N’étant restée que quelques jours sur l’île Sud, il était impossible d’imaginer parcourir un Great Walks en entier. Il a donc fallut choisir, ce fut le Routeburn track, facilement accessible depuis Queenstown et dont la route d’accès m’a permis de faire un panoramique digne d’une jolie carte postale (oui je vous assure j’ai bien pris cette photo) :
Bon passons aux choses sérieuses…le sentier en lui-même. Il débute gentiment au sein d’une belle forêt habitée par des oiseaux qui font des bruits très particuliers (vous voyez R2D2 ?). Arrivée au premier refuge, il décide de ne plus être gentil et de monter de manière beaucoup plus raide. En bonne randonneuse du dimanche, je pensais activement à maudire mon collègue, la Nouvelle-Zélande et la terre entière quand nous avons croisé 5 ou 6 personnes entretenant le sentier à l’aide d’une micro-pelleteuse et quelques outils pour lutter contre des éboulements, effondrement et autres inondations. J’ai étrangement arrêté de penser à me plaindre (oui ça arrive) et profité du paysage. Ce sentier est vraiment magnifique, aussi bien à l’aller qu’au retour.
Au final, après 4 heures et une vingtaine de kilomètres de marche (et non 17km car la batterie de ma montre GPS a rendu l’âme avant d’arriver), nous sommes repartis avec de nombreuses images en tête vers de nouvelles aventures (et une dégustation de vins locaux).
Que de bons souvenirs…je ne peux que conseiller le Routeburn track à tout amateur de marche (même si ça monte un peu).
