Jour 3. Chiang Mai, un pied dans la glace

Forcément avec une double entorse version balaise, la Gerbille gambade tout de suite moins. Repos forcé donc pour la miss et j’en profite pour me poser aussi entre deux poches de glace. 

Chiang Maï est fidèle à nos souvenirs : vieux centre ville qui baigne dans une agitation perpétuelle, accueil et restauration de très bonne qualité et vraiment bon marché (on dine pour environ 3 euros à emporter, et un resto sympa coute dans les 10/12 euros, le top chic 30 euros … à deux bien évidemment), la quiétude des temples côtoient les sonos des bars à rock ou à reggae, les écoliers les farangs imbibés. Seule nouveauté : le touriste chinois. Peu d’européens à cette époque de l’année, quelques américains perdus mais surtout des chinois et il est facile de les reconnaitre. Vissés à leur téléphone portable, ils se déplacent par petits groupes de 2/4 sans se parler. Les restos en sont plein, et le spectacle des gens qui mangent en face l’un de l’autre le nez dans le i-bidule est assez hallucinant. La réputation d’impolitesse n’est pas usurpé, les serveurs thaï – pourtant adorables – en sont tout stressés… Il parait même que le gouvernement chinois a publié un livret de bonnes manières (64 pages T_T) à destination des touristes chinois, histoire de redorer un peu son image :/

 

Plus tard dans la soirée, profitant du coucher du soleil, appareil en bandoulière et The Heavy dans les oreilles, je me suis dit que j’allais essayer de transcrire un petit peu l’atmosphère de cette ville. Descente direction sud jusqu’aux canaux qui la borde au milieu des scooters et de la ville qui s’agite en ce début de Vendredi soir. C’est marrant comme sans la Gerbille à mes côtés les écolières et les ladyboy me donnent du grand sourire; c’est aussi ça la Thaïlande 🙂

La nuit tombe, les temples sont en pleine activité et pendant que les moines écoutent le big boss qui parle au micro, quelques touristes prennent respectueusement des photos depuis l’extérieur. A cette heure Chiang Maï est entre chien et loup, entre la chaleur qui retombe un peu et la moiteur de la nuit, entre la prière et les Farangs qui taquinent la Shinga d’un peu trop près.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.