Jour 5. Khao Lak, Bad Move

A vouloir toujours aller plus loin, hors des sentiers battus et des hordes touristiques, c’est que parfois on atterrit un peu trop loin de la carte postale. Khao Lak, en cette période de mousson et de tempête tropical, admettons le, c’est un fail.

Initialement notre choix s’était porté sur cette plage parce qu’elle figurait dans la liste des plus beaux sites du monde, classement dont la date était bien sûr post tsunami. Arrivé sur place le constat est un peu différent : les plages ont été totalement trustées par les resort qui se sont installés tout du long, et si les hôtels rivalisent coté confort, l’accès à la mer, lui, a été quelque peu … oublié. Il y a bien des feintes, comme toujours, mais cela requiert de sauter d’environ 1 mètre de haut ou de grimper sur des rochers. Avec la papatte de la Gerbille, c’est hors de question.

A marée haute, la mer se déchaine et le peu de plage qui restait en contre bas des hôtel n’existe plus et on comprend la présence du béton. Cette espèce de digue est à peine suffisante et nous passons les deux heures qui nous sépare de l’apogée de la marée (en pleine nuit) à surveiller du coin de l’oeil les vagues qui viennent se fracasser à quatre mètres de notre chambre, allant jusqu’à faire trembler toute la bâtisse.

Demain nous aviserons, mais il y a fort à parier que nous passerons la journée à reposer encore un peu la cheville de la Gerbille et à préparer une alternative.

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