Nous avions prévu et annoncé un voyage en Thaïlande… c’est vrai… mais il faut savoir oublier ses idées préconçues de vacances et partir vers d’autres cieux quand les évènements et les conditions nous y poussent.
Singapour nous a semblé le lieu le plus adéquat pour se remettre de ce début de vacances difficile, pour attendre patiemment le passage des tempêtes tropicales en Thaïlande et pour rebattre les cartes.
Cette première journée m’a surtout permis de pouvoir reprendre petit à petit mes déambulations et de ne pas laisser Ange tout seul dans cette grande ville durant son test du Fuji X100S.
Singapour, comme toute ville multiculturelle est une ville difficile à mettre en image. Dès que l’on pense avoir trouvé quelques clichés représentant l’ambiance de la ville, on aperçoit quelque chose de nouveau, une nouvelle impression ou une nouvelle nuance. Par exemple, en restant dans le quartier touristique de Clarke Quays (un peu à cause de ma patte), nous avons certes vu les hordes de touristes attendant pour embarquer sur l’équivalent local des bateaux mouches mais également assisté à la sortie des bureaux et au moment ou les véritables habitants se réapproprient leur ville.
Cela fait plusieurs fois que j’ai la chance de venir à Singapour et, à chaque fois j’en découvre un peu plus en fonction de ce que je suis prête à regarder de ce que j’en attends. Comme beaucoup de visiteurs, j’ai tout d’abord été impressionnée par l’importance du monde professionnel et des affaires. Puis c’est le nombre de cultures et leurs interconnexions qui ont commencé à me toucher. Aujourd’hui, je m’intéresse beaucoup plus à la vie de cette myriade d’habitants de Singapour, d’origines diverses, ici pour leurs propres raisons et qui réussissent à donner une unité à cette ville Etat.
