Jour 2-3, Farniente imposé et villégiature

Voyager avec un enfant demande une certaine capacité d’adaptation : en particulier quand la nuit est rythmé aux sons des draps mouillés et autres joyeuseté gastriques sur le parquet. Autant dire qu’à ce moment, il tient de la survie d’être flexible sur ses plans et ses envies.

Ce sera donc un farniente imposé pour toute la famille et une re-découverte de ce qui fait la vie quotidienne en Espagne comme partout dans le monde : pharmacie, supermarché, lessives. Ca envoie du rêve et de la carte postale ou pas ? Bien que cette question soit purement rhétorique, c’est pour nous tout de même l’occasion de relativiser : l’Espagne c’est une safe zone, c’est facile et on en vient surtout à se demander pourquoi devrait-on rentrer à Paris.
Allez c’est pas grave, il reste des bières et demain est un autre jour… le jour #3.

Jour 3, donc. Les montagnes russes intestinales de la mini nous prenant direction Stabilisation, la famille peut reprendre le cours exploratoire en mode cyclo-touriste. Valencia a drastiquement axé son développement vers la piste cyclable avec l’arrivée de son nouveau maire et les officines de location se reproduisent plus vite qu’on n’arrive à enfiler les tapas.
Ce sera donc à vélo que nous jouerons les touristes entre quartiers piétonniers, coulée verte et zones aménagées. Décidément l’Espagne sait plaire et fournir ce dont manque cruellement une famille Parisienne : du soleil, des bières pas chères, un air pur, de quoi se déplacer sereinement sans se faire ni insulter ni rouler dessus, des endroits où les enfants peuvent jouer et être des enfants pendant que les parents se rafraichissent de bières pas chères. Oui, j’ai dit deux fois bières : c’est l’Espagne quand même…

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