Jour 10+11. D’une ile à l’autre

J’aimerais écrire que la vie s’écoule lentement sur les îles de Thaïlande, mais en vérité ça passe quand même très vite. La présence de la mini nous y est probablement pour quelque chose cela dit : on a peu le temps de s’ennuyer pour de vrai avec une petite de trois ans et demi et qui nous sollicite en moyenne toutes les 25,62 secondes … on à compté – presque …

On s’alloue du coup quelques temps de garde séparée histoire que la Gerbille puisse éprouver sa condition de sportive par 18 mètres tandis que le lézard essaie de finir ses bouquins … bouquins de 150 pages max, hein, faudrait pas se donner de trop gros challenges quand même !
Bref vous l’aurez compris, on se la coule douce quand même. Sévèrement même. Dans notre précédent voyage en terre de Siam nous n’avions rien planifié et on cherchait les bons plans d’un jour sur l’autre … mode de voyage hyper adapté à ce pays. Maintenant qu’on voyage à trois on a pris le parti d’anticiper : non qu’on ne puisse improviser, mais par souci de confort. Nous ne sommes pas des baroudeurs : nous voyageons le plus possible, certes, nous tentons toujours d’aller le plus loin possible, c’est vrai, nous allons dans des endroits qu’on nous dit inaccessibles pour une enfant, c’est pas faux … mais cela reste nos vacances et nous le faisons en l’ayant préparé. La trousse à pharmacie de la Gerbille est optimisée (et s’est avérée utile par bien des égards), nos hotels sont réservés à peu près à l’avance – disons d’une semaine sur l’autre, ce qui est beaucoup pour la Thaïlande et surtout cette fois nous avons fait le choix d’un autre niveau standing.

Partout où l’on se déplace en ce moment, on fait le même constat : le modèle Singapourien du condominum se réplique plus vite que ne sont produits les clips de hip hop. Si sur Koh Tao la mode est maintenant à la chambre tout confort donnant sur la piscine (le genre cote d’azur quoi …) sur Koh Samui, où l’on vient de débarquer pour deux jours, c’est le condo et l’hotel de luxe qui posent leurs pieds de colosses sur l’ile. On en vient même à parler de Condotel (il va falloir trouver un autre mot pour le francais … moi ce que j’en dis …).
On n’a pas forcément rechercher le luxe : c’est d’avoir une chambre pour la petite qui a guidé notre sélection, mais les prix ultra compétitifs ont vite emporté le morceau. Il reste une couche très basse d’hébergements pour backpacker (nope, nope, nope) .. une couche très luxe (faut bien prendre l’argent des chinois) et le milieu de gamme .. bah il s’élève version montgolfière sous stéroïdes.

Le retour à la réalité parisienne sera surement compliqué, mais pour l’instant on profite de la terrasse « pool view », on se grave ces images bien profondément dans la caboche et comme on a été un peu radasse sur les photos, bah on vous recolle de la poiscaille … parce que c’est joli quand même et qu’à moins de se tenter une percée dans un aquarium, c’est pas tous les jours qu’on voit ça à portée de main.

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