Vous savez ce que font des parents gateaux quand ils sont frustrés d’un truc ? Ils pourrissent-gâtent leur progéniture. Rien de neuf sous les antipodes quoi … et pour marquer notre retour à la civilisation nous débuterons notre retour à Auckland par un parc d’attraction.
Enfin, LE seul parc d’attraction du coin et entre le fait qu’il est minuscule, en travaux pour moitié et qu’en dehors de toutes vacances scolaires on est parmi les seuls pèlerins; bah on en a vite fait le tour. Faut avouer que l’aire de jeux de Changi est limite mieux lotie en fait… M’enfin j’ai l’air de me plaindre, mais à part le sandwich qui concourt probablement dans la catégorie degueu / fait sous les aisselles d’un Maori, on s’est plutôt bien amusé à voir la demie portion courir partout et faire ouvrir les attractions pour elle.
Puis c’est direction la ville, la grosse. Le nez qui gratte, les escourdes qui crient au silence tandis que le bus t’explique qu’il en a un plus gros que toi – de klaxon -, le slalom dans la foule façon Franck Piccard, le skieur, pas Jean Luc ça c’est Star Trek, quoique … Après notre exil volontaire dans les plaines du nord, ça fait bizarre. La Gerbille le prend pleine tronche façon All blacks, et il faudra bien un tour vers le port pour remonter le moral de la bande.
Personnellement, si je trouve le retour effectivement brutal, la ville ne me gène pas : je suis définitivement un rat des villes et j’apprécie de chasser les reflets du soleil dans les vitres, les jeux d’ombres sur les building, les facies des citadins trop absorbés par leur portable, les couleurs des marquages sur les trottoirs, les opportunités cachées à chaque coin de rue et les pubs irlandais.
Oui, bon aucun rapport entre la façon dont je vois la ville et ce dernier élément, mais apparemment j’ai encore envie d’une bière … #alcooloDePassage. A toute.
