Jour 12. Nouvelle Zélande, l’autre bout du monde

Lundi n’aura pas existé dans notre agenda que comme un jour de transit. Avec les 4h supplémentaires de décalage horaire, nous avons voyagé 24h pour rejoindre la Nouvelle Zélande.
Taxi, Shinkansen, Narita Express nous permettent de quitter Kyoto et de rejoindre Tokyo avant de s’envoler via Auckland pour Wellington en Nouvelle Zélande … toujours avec la petite bien sûr : on ne l’a pas encore abandonnée ou revendue tellement elle est « Kawaï » pour une Japonais … pas poney.

Dire que tout oppose notre point départ et notre étape néo-zélandaise dans notre périple, serait à minima un euphémisme. Nous quittons un Japon très droit, structuré, aseptisé et normalisé, qui plus est en plein hiver pour rejoindre une ville cosmopolite, où tout le monde est plus ou moins étranger dans une ambiance de fin d’été sur l’hémisphère sud.

La grande ville cède la place à des constructions plus modestes éparpillées sur les îles, où la douceur de vivre reigne en maitre mot. La population locale est de toutes les couleurs, de tous âges : tatoués* et vêtus selon ses goûts, les gens ne ressemblent pas aux clones en costume noir et chemise blanche qui hante le Japon en mode no-brain (notezq u’une fois, j’ai vu un mec en veste grise … le ouf ^_^).

Le soleil et l’été qui s’achève en Nouvelle Zélande souligne encore ce contraste. On vit dehors, on s’y promène, on y lit, on y elève des enfants (à croire que les Japonais naissent dans des oeufs), on y fait du sport (beaucoup) et on y boit des bières (un peu).

Virage a 180° donc, pour ce voyage à l’autre bout du monde, qui se confronte maintenant à sa véritable nature.
(Et encore je vous épargne les aigles et le Golum géant à l’aéroport d’Auckland, le personnel d’Air New Zealand qui fait de votre vol une fête, et les Kiwis qui malgré les restrictions en vigueur sur l’ile sont chaleureux et souhaitent la bienvenue à tous … OH MERDE … La Gerbille m’a déja contaminée …)

 

 

 

* Je n’en n’ai pas vraiment parlé mais le tatouage au Japon est légèrement tabou : ce sont les Yakusas qui se font tatouer, du coup il est plus simple d’interdir des lieux comme les bains ou de catégoriser les gens sur une dichotomie tatoué / pas tatoué que de le faire sur mafieux / pas mafieux…

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