26.12.17 Vadéro ville

Difficile de rester les fesses dans le club, même si tout est fait pour. Ce n’est juste pas notre façon d’être , nos papattes ont la bougeotte. Direction la ville de Varadéro, histoire de voir s’il y a autre chose que des hôtels de luxe sur la petite péninsule Cubaine.

Première différence avec le reste de nos déambulations cubaines : pas ou peu de taxi nous sollicitent pour un tour en ville ou une excursion je ne sais où. C’est con, on en cherchait un justement, histoire de challenger les prix de l’hôtel en vue de notre retour à La Havane.
Ensuite, là où on a eu toutes les difficultés du monde à trouver quelque chose qui ressemble à un supermarché ou même une épicerie, ici elles pullulent … mais toutes sur le même modèle. On comprendra bien vite que la ville est construite autour des touristes et dans la logique du monopole d’Etat. Les magasins sont tous de la même enseigne, quoi qu’ils vendent et l’entrée de la ville se fait par l’accueil des Casa di … casa di havana (cigares), casa del ron, casa del chocolate, … on attend la casa des casses couilles mais celle là a du rester à l’hôtel.

La ville n’a pas grand chose d’intéressant à offrir : les bus touristiques déposent leurs flux devant les magasins « culturels » tandis que la topographie de la ville reflète son but premier : une bande très clean de magasins à touristes et de calèches promène-fions le long d’un grand boulevard, une bande d’habitation à la mode de Cuba (en abandon ou mixte pour accueillir les touristes), une bande d’autoroute. On ne peut pas vraiment dire qu’il s’agit là d’une surprise : cela confirme ce qu’on savait de Varadéro et le gouvernement aurait d’ailleurs tord de se priver de cette mane financière. D’un point de vue macro c’est même plutôt bien foutu : les flux sont concentrés au même endroit, les transports organisés autour des vols charters en provenance de Russie et du Canada et le monopole d’état pose la baseline à un tarif touriste. Impossible d’y échapper à moins d’être du coin et encore, vraiment du coin. Des canadiens nous racontaient qu’ils payaient CA $55 la nuit, là où des cubains fortunés payaient 450 CUC la nuit. A titre de comparaison, en euro on doit être à 40 vs 400 environ.

Bon, bah ce sera 100 CUC le taxi … on va prendre ça comme une taxe touriste. Hasta Luego.

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