Jour 13. Armement du lance pierre, retour à Bangkok

Dans la grande série, les plans de contingentements, nous voici de retour à Bangkok pour une nuit tampon avant notre retour final à Paris. Bangkok, c’est grand, ça pue, ça grouille, c’est tellement bruyant qu’on s’en crèverait les tympans… mais en même temps c’est un concentré d’Asie, d’innovation, d’inventivité, de démerde, de créativité.

On y trouve tout, et rien, on cherche, on trouve ou pas. Le centre commercial dédié à l’IT genre Funan mais vide, les mégastores de fringues trop petites, les boulevards qu’on ne peut pas traverser … plus on pense saisir Bangkok, plus on s’en éloigne. Tantôt amoncellement de taudis façon District 9, tantôt petite Singapour cette ville continue de me donner le sentiment de chasser la fumée. Elle m’échappe.

Cette ville à le gout d’une pinte de Guiness: au début on trouve ça dégueu mais une petite voix nous susurre d’y revenir. Ce goût de reviens-y devient proéminent jusqu’à se transformer en fil rouge. Fil élastique, bilboquet de je t’aime moi non plus, tu me fatigues mais je te kiffe.

Vous l’aurez compris, la transition de Koh Samui est brutale, mais on l’adore. Ce jeu de je-t’aime-moi-non-plus est l’essence de Bangkok: épuisante quand il s’agit de trouver un casque audio (rose) pour gater encore la demie portion, mais tellement réconfortante quand elle se finit dans une pinte de punk IPA. Demain sera notre dernier jour en Thaïlande, spoiler alert : on a passé des bêtes de vacances.

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