Jour 4. Trek in the jungle

Comment passer quelques jours à Chiang Mai, en plein triangle d’or, sans aller visiter le pays de l’opium, ou tout au moins un peu de jungle ? J’étais très tentée, surtout que j’avais eu quelques conseils fort avisés m’incitant à passer quelques nuits en pleine jungle. J’ai donc réussi à convaincre Ange, sans trop de difficulté cela dit, de passer une journée dans la jungle pour une balade de quelques heures, je le rappelle, en pleine saison des pluies. Etant donné l’endroit, la balade s’envisage accompagnée et donc en groupe.

[wpgmappity id= »2″]

Debout aux aurores, après une nuit courte. Après un stop dans une épicerie de campagne qui vend « tout ce dont on besoin en trek » et une petite heure de route (non pas en bus climatisé) nous voila arrivés au premier stop touristique : les éléphants. Un business bien réglé de quelques familles qui présentent leurs éléphants, incitent les touristes à acheter bananes et cannes à sucre pour les nourrir et proposent pour une somme pas si élevée une balade d’entre 30 minutes et une heure. Nous avons fait deux de ces endroits, pour que trois de nos co-marcheurs puissent profiter du balancement hypnotisant de la marche de l’éléphant, sous un soleil de plomb. Donc sous un ciel d’une luminosité incroyable et entre clairière et jungle, nous avons eu de lonnnnngues minutes pour profiter de la vue des éléphants thaïlandais, le monde fonctionnant au ralenti dans l’attente du retour de nos touristes.

Deuxième halte, après une nouvelle heure de route, arrivée dans un village montagnard et début du trek. Notre guide, Tee, nous présente de nombreuses fois les nombreux bienfaits du programme royal d’aide aux villages qui a permis d’arrêter la culture d’opium dans la région et d’envoyer tous les enfants du coin à l’école. Commence alors le trek, technique et rapide. Difficile de ramener des images quand on doit faire attention à ne pas glisser et que l’on a un bâton de marche qui occupe une main. On aurait pu ramener des images d’une cascade, si nous n’avions pas pris la pire averse de la semaine sur la tête. L’objectif était de sauver les appareils photos, mission réussie lorsque nous arrivons à l’abri d’un rocher salvateur qui nous permet d’étendre nos vêtements trempés, et de savourer le Pat Thaï très attendu ramené par nos guide.

Arnachés pour affronter une tempête tropicale qui ne viendra pas, nous attaquons la deuxième partie de la balade, entre jungle et explications sur les bienfaits et utilité des différentes plantes et visite de la vallée. La pause, au soleil descendant dans la vallée couverte de rizières restera un moment magique, car j’ai enfin pu profiter du paysage et de l’ambiance de cette région sans avoir peur de tomber car je ne regardais pas mes pieds.

Enfin nous arrivons dans un village Karen et nous passons un petit moment dans la maison du cousin de notre guide, où il nous parle des traditions de la culture Karen, de la vie au village, propose d’étrange cigarettes en feuilles de bananier à fumer et, sur demande d’une de nos co-équipière entonne l’hymne national thaïlandais.

Une journée loin de la ville et très très loin de notre culture, dépaysant à souhait mais avec une petite amertume d’un côté parfois trop touristique. Serais-je trop exigeante …?

Testé au moins deux fois, il s’agit tout de même d’un des meilleurs de Chiang Mai. Le site de Pooh Eco Trekking.

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.