Suite du voyage vers le nord de Jujuy et la Quebrada de Humahuaca. Les kilomètres défilent et les paysages ne se ressemblent pas. La région semble en apparence de plus en plus pauvre, et paradoxalement de plus en plus touristique aussi.
Premier arrêt aux Salinas Grandes … pit stop « obligé » quand on visite le coin, mais franchement ça vaut le détour : des kilomètres carrés de sel blanc nacré, héritage de l’évaporation d’un lac à l’ère quaternaire. La charge de l’exploitation est héréditaire; du coup ça reste à l’échelle humaine. Les ouvriers emmitouflés jusqu’à la tête (because soleil) font aussi quelques sculptures super moches de lamas et de cactus qu’ils vendent aux touristes en gogette.
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Direction ensuite les haltes touristiques : Purmamarca. Franchement après la Quebrada de la Vallée Calchaquies ça ne sert pas à grand chose. Ce n’est ni plus ni moins qu’un village où les échoppes à touristes ont poussées comme des mauvaises herbes. Bof donc, on continue. Tilcara. Quasi le même topo … pas franchement intéressant, on essaye d’y manger un truc sympa mais pas de chance c’est mardi (qui suit un lundi sain en plus), du coup c’est plutot fermé (et j’me tape des lasagnes de mais un peu dégueu :x). On y retournera avec plus de succès le soir, et j’y gouterai du Lama ! (Oui je suis un monstre Gnark !).
Si la Quebrada de Humahuaca ne vaut pas à mes yeux les paysages de la Quebrada de la Vallée Calchaquiès, ça reste une belle ballade à faire, les décors sont dignes de cartes postales et la lumière spectaculaire.
Nous finirons la journée en investissant le repère du « Français », Cerro Chico. Cet ancien géologue s’est créé son village de montagne, parce que ça le faisait tripper … et bien lui en a pris ! On dort dans une espère de bicoque entre le relais de montagne et la cabane, chauffé au poêle à bois perso et un service auquel on ne s’attend pas du tout dans ce genre d’endroit. S’endormir au son des buches qui craquent au milieu de rien (enfin des lamas, renards, chats, et autres oiseaux un peu louches) : Priceless !
