16.12.17 Daily quest & tcha-tcha-tcha

Pour progresser dans les jeux, il faut faire des quêtes – souvent répétables : apparemment aujourd’hui on a loupé le PNJ avec le « ! » sur la tronche mais on a tout de même une mission. Trouver un moyen de transport vers Playa Larga ou une autre casa particular nous attend lundi.


Internet : nope, not an option. Tenter d’organiser avec notre hôte : échec. Le bus : possib’ ma bonne dame, mais pas forcément le plus simple vu la topographie de La Havane. Next stop : un hôtel où réside souvent un agent de voyage.

On explique notre projet (La Havane -\> Playa Larga -\> Trinidad -\> Cienfuegos -\> La Havane).
– « Vous ne voulez pas un City tour ? » … heu non, merci. Allez concentre-toi madame, tu vas y arriver. Ou pas. Ou presque.
Quelques coups de fils plus tard, on trouvera finalement un taxi collectif qui est censé nous ramasser avec d’autres le hall de l’hôtel. On a confiance, ça va bien se passer. Pour les autres stops, on recommencera à destination — répétable, la quête on a dit.
– « Et un City tour ? » Nooon … toujours pas. Elle aussi est en mode répétable apparemment.
J’abrège mais en gros elle va nous le faire version Astérix & Cléopâtre avec son City Tour, quand l’autre barbe de serpent essaie de faire un gateau empoisonné ; jusqu’à trouver son « vitriol » : un show de musique cubaine pour le soir. Noooon … Ouiiiii. Hop on loot les places pour le concert.
Tant qu’à faire on lootera aussi des cartes pour l’Internet d’Etat et du change de pouloutes à la réception de l’hotel. On se fait un peu avoir, mais pour ne pas se taper 2 fois une heure de files d’attente, c’est pas mal. Double win.

La journée se passera à la cool aux aléas des manques de sommeil de la demie portion qui nous accompagne à l’aventure. Pas mal d’errances et une journée placée sous le signe de la musique, omniprésente à La Havane. Pas toujours du bon son, les habitants se tapant souvent un concours de qui a la plus grosse (enceinte évidemment) pour arroser les rues de leur son : parfois Cubain, parfois old school (coucou Siñor qui se tape un trip sur les beatles), souvent directement des années 90’ (coucou Jon Bon Jovi). Les Mariachis locaux complèteront ce tableau éclectique, nous remplissant au passage les escourdes de trompette.
Il était alors naturel de finir cette journée dans ce bouge à touristes où malgré l’ambiance « Disneyland Jungle » les plus grands noms du Buenavista Social Club & Co se produisent. La musique un peu forte nous obligera à écourter pour préserver les tympans de notre progéniture, mais les étoiles dans ses yeux en valaient largement l’investissement. Tcha Tcha Tcha!

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