On va pas se mentir, on a connu des départs en vacances beaucoup moins stressants. La perspective de deux long courriers de 13h ? Nope. La perte de salaire des congés sans soldes ? Nope. Un virus mortel qui frise la pandémie, des frontières fermées, un foyer d’infection local et un passage de plusieurs jours dans le 2e pays le plus touché ? Ouep, là on commence à stresser un peu. J’avoue.
Ca a commencé avant le départ évidemment, à suivre les news singapouriennes tous les jours, à hésiter : reporte-on notre voyage ? Les sous c’est pas le plus important dans la vie. Ouais mais quand même on sur-réagit probablement … Alors histoire de remettre dans le contexte, quand on a dit GO, il y avait 24 cas recensés à Singapour, 300+ personnes en quarantaine, 4 personnes concernées par un foyer d’infection local détecté autour d’un groupe de touristes chinois qui avaient visité une herboristerie à 5km de notre futur lieu de résidence. On est loin de l’épidémie locale, et même ramené à la taille du pays ça semble quand même sous contrôle.
Ouais, mais le cerveau il fait un peu ce qu’il veut, quelle fumisterie comme dirait l’autre, et au moment même où j’écris ces lignes, le gouvernement singapourien vient de relever le niveau d’alerte à Orange, car trois nouveaux cas n’ayant eu aucune interaction avec des voyageurs chinois ont été détectés. Orange c’est juste avant rouge, et y’a pas noir … #paspasniquer #papaniké
Conclusion ? Aucune pour le moment, il est primordial d’aller boire une bière, d’oublier un peu ce qui est somme toute une très faible probabilité et d’entériner ce qui va bientôt être une règle immuable des premiers jours de villégiature en Asie : laisser la petite s’endormir la tête dans les frites ; c’est cadeau.
Edit : to be continued, la demie portion est censée tenir le blog en contrepartie de manquer quelques jours d’école (et de devenir rouge cramoisi sur le relevé d’absence #céLaMaterenelleBordel) … mais là … bah elle s’est endormie la tête dans les frites on vous dit.
