Jour 8, Prendre un peu de hauteur

Cette nouvelle journée aux antipodes a commencé … … par une courte nuit. Cette fois ce n’est pas le coronastress ou les cauchemars infantiles – quoique … – mais l’organisation des prochains jours qui nous a occupé jusqu’à tard dans la nuit.
Il faut dire aussi qu’on a trouvé chez les loueurs de voitures, une engeance pire que les sites de ventes de billets d’avion : cette espèce détestable qui te flanquent d’un +100€ tous les quarts d’heure, t’affiche un prix différent selon ton navigateur ou ta localisation VPN, et sans parler de la sélection de carrosses complètement aléatoire. Je n’évoque même pas la lecture des reviews, là c’est ouvrir un rabbit hole que même Alice ne trouvera pas la sortie cette fois, lapin blanc ou pas. Résultat à minuit, nous n’avions toujours pas de chariotte réservée et une addition qui affichait 1200€ là où nos estimations prévoyaient moins de 500, les yeux de lapin blanc en prime.

Qu’à cela ne tienne, bravant fièrement le sommeil et les loueurs douteux, nous prendront finalement un bi moteur aéroporté vers Rotorua plutôt que de faire la route vers Taupo. Location un peu raccourcie, un plan un peu adapté mais voilà, on sait ce qu’on fera dans les prochains jours.
Et l’air de rien ça nous pesait pas mal ; on y passait un temps fou. Même si ce voyage a commencé sous des auspices des plus compliqués, ce n’était pas une raison pour se prendre autant la tête. Décidément le mind shift est difficile à atteindre ces derniers jours, et pourtant ce n’est pas comme si on voyageait avec un nourrisson cette fois. Est-ce qu’on en attend trop parce qu’on est à l’autre bout du monde et que ça fait des plombes qu’on prévoit ce voyage ? Est-ce parce qu’il nous coûte une blinde de chez or massif & co (nan parce qu’on en parle pas vraiment ici mais ce trip c’est quand même 18 mois d’economies, et des mois à venir qui s’annoncent bien ardus #YOLO). Ou est-ce que Paris nous a tellement enfoncé le clou dans le ciboulot qu’on n’arrive pas à trouver le pied de biche ? Comment ça un pied de biche c’est pas pratique pour enlever un clou ? Vous avez déjà essayé ?? Bon…

Une fois cette bonne prise de tête terminée, le PEL éclaté et les réservations faites, le vent à tourné et c’est l’esprit enfin léger qu’on a pu se lancer à l’assaut du Mont Victoria. 198m de dénivelé ! Des chemins en .. chemins, et même (très bien) balisés ! Hein on est fort n’est-ce pas ? #SportifDeCanapé. Et comme on n’allait quand même pas vous coller des photos de nos réservations, ni du précipice de notre compte en banque, on s’est dit que la vue du Mont Victoria c’était quand même plus cool. On est sympa …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.