Jour 9, Rotorua dans la brume

Tiens si on allait voir des trous qui fument ? J’avoue : à la proposition, ça m’a surtout évoqué une désastreuse expérience de visite d’une tourbière, une vielle histoire, pas de polar mais lors d’une errance d’une ancienne vie … une tourbière n’étant rien de plus qu’un trou boueux, qui, disons le franchement, pue.

Retour arrière, nettoyage de AirBnB – nous ne sommes pas des gougnafiers, +1 en vocabulaire pour mininou -, tout petit n’avion que c’est trop mignon le bi moteur et boum arrivée dans un … bungalow – on va appeler ça comme ça – au cœur de Rotorua. Définitivement on a quitté la grande ville : on dirait qu’on l’a étalé au couteau à beurre celle là, un peu comme quand t’es obligé de racler le fond du pot de confiture et que si, tu vas la faire la tartine didiou!

Direction donc les trous qui fument, aka des émanations de la géothermie locale. Premier tour assez décevant, un sentiment de tout ça pour ca, recherche d’explications capilotractées – ca doit être mieux en hiver à 5h du mat’, on en est réduit à prendre en photo des poules d’eau locales qui trouvent sympa de se trampouiller les papattes dans la boue tiédasse.
Et puis comme souvent, on pousse un peu plus loin : les premières vraies fumeroles apparaissent et on comprend bientôt que non, on ne s’est pas fait enfumé par l’office du tourisme mais que ouais on va gravement se la prendre, la fumée souffreteuse, dans ce paysage lunaire. Si tant est que la lune ait autant de couleurs : camaïeux de marrons, orange et bleu se battent aux verts, blancs et noirs tranchés de la végétation. A moins que ce soient les fumées … c’est toxique le souffre ?

Une petite leçon de vie pour Mininou qui se rend compte au bout d’une heure qu’au delà de ses jeux, elle se trouve dans un endroit comme nul autre. Clic clac, machine arrière on ressort l’appareil photo et on se raconte des légendes, une journée à terminer devant des frites, et une pinte… ou deux.

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