Jour 12, Bye Lavilkipu, Salut la Laplajkitu

Journée de transit aujourd’hui, donc par construction qui n’existe pas. On est comme ça : depuis qu’on voyage avec une enfant, on a décidé que les journées de voyage n’étaient pas prises en compte dans notre planning de touriste surbooké. On en a quelques unes des règles comme ça, aka héritées de notre volonté de toujours voyager avec mininous : toujours deux nuits minimum tu prendras, toujours un rouleau d’essuie-tout dans la voiture tu auras, la pharmacie tu prévoiras, de la bière pour papa…

Aurevoir donc Rotorua, c’était chouette mais sérieusement tu sens vraiment trop mauvais. Les émanations de souffre, je le rappelle, ça sent quand même l’oeuf pourri. Alors oui, ca peut être pratique, notamment quand t’as mangé trop de cassoulet… ouais, là t’as un bouc émissaire tout trouvé. Mais admettons le, déja le cassoulet en Nouvelle Zélande y’en n’a pas pléthore, et tant qu’à louffer autant que ce ne soit pas pendant toute la nuit alors que tu cherches un peu d’air frais.

Direction donc la plage de Ha Hei, au nord de l’ile, ce qui nous donne l’occasion d’une ballade en voiture. Ce n’est tellement pas notre mode de transport habituel qu’on est encore dans la phase d’appréciation. Si les paysages ne valent pas ceux de l’ile du Sud (voir notre premier voyage), l’arrivée sur la péninsule de Corromandel réserve quand même son lot de Whaou et de Oulacébo.
On finira même la journée par un plouf dans une mer très agitée, ambiance grosse vague de Varadéro, pas super chaude mais quand même et surtout comme il se doit : j’écris à présent ces lignes sur la terrasse, un verre d’IPA sur le coté tandis que Mininou ambiance le salon. Les articles à venir risquent d’être un petit peu moins denses, signe d’une déconnexion longtemps recherchée…

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