Ni un gros mot, ni une finition de voiture de sport, c’est surtout le nom des Gorges du coin. Entre parc aquatique version aquasplash et gorges de l’Ardèche, c’est une belle ballade bien chaude qui nous attend. Passé le rituel du parking à tarif variable basé sur une donation volontaire de bon aloi que tu fais bien comme le local sinon c’est pas toi qui prendra la caisse d’olive mais l’olivier qui va prendre ta caisse tatadin … nous voila comme deux ronds de flan devant le panneau des tarifs. Manifestement il faut rentabiliser l’espace : les coulées de laves et la rivière se transforment en attractions pécuniairement intentionnées et il faut bien choisir si tu prends le bracelet vert qui te permettra de faire le trajet bleu et l’orange mais pas le jaune et bien savoir si tu veux faire splash pour cinq euros de plus …. Je n’invente rien.
Bon le flan passé, la guichetière aussi, on s’en sortira avec une bien belle ballade entre citronniers, oliviers, figuiers de barbarie, et une tentative de greffe d’une petite culotte sur un oranger. Les locaux s’exercent au farniente sur les cailloux pendant d’autres se parent de grenouillères taille adulte pour une virée plus humide dans les gorges. Littéralement vous dis-je, c’est vous qui avez l’esprit mal placé. Reste un bout de chemin bien sympa, d’autant que la saison n’a pas démarrée : on est très loin de l’affluence, ce qui nous laisse un point de vue dégagée sur la nature tourmentée de l’ile et ses coulées de laves qui rencontrent les bras d’un torrent sous des patronymes mythologiques.
Fondu au noir, accélération, Fiat 500, plouf dans la piscine et farniente climatisé. Je vous laisse c’est l’heure de diner et j’ai une bouteille de blanc qui m’attend. Arrivederci a domani.
