Jour 3, Calmitude

Captaiiiinnnn Obviouuuussss …. tatadin …
Bah vous savez quoi, une fois le French Quarter Festival fini, c’est tout de suite beaucoup plus calme. C’était un communiqué de ….
Captaiiiinnnn Obviouuuussss …. tatadin …

Ouais, bon fallait bien le préciser tellement notre virée d’aujourd’hui contraste avec la Nouvelle Orléans du weekend. Les rues sont désertées, laissant place à la valse des manutentionnaires qui démontent telles des fourmis aux gros bras très bien rodés les scènes et autres stands abandonnés des festivaliers. On croise encore de ci de là des musiciens qui réintègrent leurs pénates, bout de trottoirs et cafés, sans que la ville ne porte de stigmates des festivités. La mécanique est bien huilée.

Il est aussi plus facile de circuler (naaaan spa la peine de revenir Captain Ob…) ce qui étend notre périmètre au delà du French Quarter. Ce voyage n’abrite aucune intention d’exhaustivité, on se donne deux / trois lignes et on laisse ensuite faire le hasard. On se retrouve donc à pérégriner dans les quartiers avoisinants où les maisons traditionnelles se sont lancées dans un concours de peintures glamours et de blagues moisies : traversées de sirènes, garde de chats endormis, Bernie emmitouflé et autres chiens lunatiques décorent les façades autant que les fresques murales. C’est comme si Dali avait rencontré Sim autour d’un Irish Coffee dans la moiteur du Bayou.
Décidément cette ville a décidé de faire la fête non stop et pour tout dire, on subodore que ce n’est là que la partie visible. Maintenant que les foules touristiques ont laissé place aux habitués, les portes des bars interdits aux-25 & cash only s’entrebâillent et les pancartes des cabarets d’avant (ou d’arrière) garde claquent aux vents mêlant au parfum du Jasmin récemment libéré des relents d’urine, un air de fêtes à multiples profondeurs.

Le tableau ne serait pas complet sans préciser que l’ambiance est vraiment bonne enfant. Tout le monde s’interpelle dans la rue sans aucune agressivité, les gens se parlent, échangent et se respectent, en apparence en tous cas. Heureusement que le Parigot en veille permanente que je suis, a fait un détour par BisounoursLand sur Erable avant de venir, sinon bonjour le choc culturel du gros câlin dans la trogne.

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