Jour 12. Bangkok, Sukhumvit

Aujourd’hui départ du petit aéroport pittoresque de Koh Samui, ses palmiers, son ATR70 à hélices peint de petits poissons pour nous jeter dans la grande et embouteillée Bangkok.

Premier choc dès l’amorçage de la phase de descente de l’avion quand nous perçons la couche de pollution qui stagne au dessus de Bangkok. A Bangkok, ils ont enlevé le ciel, c’est du parisien de Novembre : un coup gris clair, un coup gris foncé.

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Nous logeons dans le quartier de Sukhumvit, le quartier des hôtels et non des backpackers. On nous avait dit que c’était bien … enfin si on veut acheter tout un tas de contrefaçons ou étudier le Thaïlandais dans son milieu de travail. Pour comparer, disons que ça nous fait l’effet d’un Courbevoie – La Défense mais dans la ville.

La ville est énorme, bruyante et blindée d’embouteillages… les taxis ressemblent à un gros paquet de M&M’s éventré sur la chaussée. Il est difficile de trouver un endroit sympa sur cette gigantesque avenue, où tous les restos conseillés par le Routard ou le Lonely sont Chinois, Indiens, Italiens … enfin tout sauf Thai.

 

Nous parcourons tout de même cette avenue et ses Soi (les rue(lle)s perpendiculaires) et visitons ce quartier à géométrie variable. La population est Thai, mais aussi Moyen Orientale et Indienne. Les trottoirs sont emplis de stands qui changent au fur et à mesure de la journée, les vendeurs de tongues du matin laissant la place aux équipements high tech l’après midi, qui eux même se voient remplacés par les bars ambulants le soir. L’impression qu’un quartier est dédié à une activité grandit au fur et à mesure de nos déambulations, Sukhumvit on y travaille, on s’y fait masser, on y achète des trucs en toc. Cette impression est encore renforcée par le passage par le Soi Cowboy, une petite rue de 100m où près de 40 bars à Gogo, hôtesses et plus se tassent dans une overdose de néon.

 

Nous finirons cette journée par un diner culinairement plutôt sympa, et une bonne binouze en compagnie d’un très bon ami de Doloopidette, qui est parti parcourir le monde. Actuellement engagé comme volontaire dans plusieurs ONG au Cambodge, sa vision est un bain d’éthique qui nous fait relativiser la Thaïlande et ses contrastes. Définitivement, il nous faudra revenir 🙂

 

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