Jour 13. Bangkok, Banglampoo

Deuxième jour à Bangkok, changement d’hôtel, et changement total d’ambiance. On passe d’un quartier d’affaires le jour et de sortie le soir à un quartier certes plus touristique mais surtout radicalement difficile à définir.

On longe les bords des Klongs et du fleuve, en découvrant un petit parc caché où touristes et locaux partagent une petite brise fraîche salvatrice, annonciatrice d’une véritable après-midi de mousson.

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Le quartier regorge de petits cafés pour faire une pause, pour se rafraîchir, ou pour se mettre à l’abri du temps capricieux. Les thaïlandais aisés s’y arrêtent pour déguster une pâtisserie ou juste un vrai café.

 

Puis nous nous dirigeons vers la fameuse Khao San Road, le quartier des backpackers à Bangkok. Là c’est le choc, peut-être que nous avions encore en tête la plage touristique de Koh Samui, il s’agit véritablement de LA rue composée d’une accumulation de bars, de fast-food, de stand de change et de vente de souvenirs, d’agences de voyage et de petits hôtels pour accueillir la population de visiteurs étrangers, arrivant à Bangkok, et qui vont ensuite partir dans le reste du pays. La population est éphémère, la rue et son agitation est permanente. Une chose est sûre ce n’est pas ce que l’on est venu chercher de la Thaïlande et on quitte la rue en se demandant ce que la majorité des gens viennent trouver sur Khao San Road.

 

Deux rues plus loin, on traverse les grandes artères de la ville et on reprend conscience de l’agitation et du trafic constant dans Bangkok. Il est difficile de trouver des zones loin de ce tumulte constant constitué d’un grand nombre de taxis, tuk-tuks et d’un essaim de deux roues. Tout cela crée un bruit de fond permanent qui demande une adaptation que j’ai encore un peu de mal à trouver.

 

Enfin, après une petite pause, et en repartant à la nuit tombée, à deux rues de Khao San Road, on tombe sur un cours d’aérobic demandant une coordination parfaite, pour thaïlandaises très sportives.

Après cette longue journée dans le tumulte de la ville, et toujours en bonne compagnie, nous avons « écumé » les restaurants et petits bars musicaux du quartier, pour finir dans LE club de blues de la ville,  c’est-à-dire un petit bar de 40 personnes ne payant pas de mine et servant un vrai Jack Da, à écouter une petite asiatique reprendre des classiques de blues et de Ben Harper avec passion et une voix magnifique, et bien sûr, en essayant de refaire un peu le monde.

 

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