Nous nous réveillons à Salta, ville très prisée des touristes y compris Argentins. L’atmosphère de cette ville est difficile à percevoir et comprendre. Agréable par ses places et ses cafés, elle semble toutefois oppressante sans qu’on soit capable de définir pourquoi. Il y manque quelque chose, un grain de folie qu’on trouve normalement partout en fouillant bien …
Si nos déambulations entre places, cafés touristiques, avenues marchandes, monuments et musées ne nous permettent pas d’identifier ce sentiment ; ce sera finalement au détour d’une conversation dans une cabine de téléphérique avec un argentin de Buenos Aires en vacances qui nous en donnera les clefs : nous sommes dans le bastion du catholicisme argentin.
Nous ne l’avions pas compris, touristes en quête de repos et de dépaysement que nous sommes. Voila pourquoi nous avions du mal à cerner la ville, à en ramener des images, à identifier ce que nous voudrions en « ramener ». Une fois la chose entendue, nous nous fondons dans la ville avec beaucoup plus de cohésion : de sa vie diurne fraîche le matin, chaude l’après midi où la « siesta » est reine, jusqu’au soir où les bars et boites s’animent très tardivement. Pas de teuf pour nous ce soir, mais une superbe surprise avec des étudiants qui donnent un concert de ska/reggae : une très belle conclusion à cette visite de Salta.
Demain nous quittons la ville pour en explorer la province en mode ‘road trip’ à la recherche du grand « rien » 🙂
