C’est non sans un petit regret que nous quittons aujourd’hui Langkawi. Il faut bien l’avouer : on s’est bien vautré dans le luxe pendant quatre jours… et c’était super génial. Si, initialement nous avions prévu de nous rendre sur l’ile principale pour s’adonner à tout un tas d’activités super géniales, nos plans ont changé quand on a vu l’intérêt de la princesse pour les installations super géniales de Rebak : plage / piscine / nuggets-frites / plage / piscine / spaghetti et hop encore une fois plage / piscine … bref vous l’avez : super génial. Après tout, c’est aussi ça les vacances en famille : en donner un peu pour tout le monde, adapter ses plans pour que chacun y trouve son compte, et chanter de la musique pop.
Dernier good-bye au chateau de sable, plan large sur le lever du soleil, et c’est parti pour la dernière section du voyage : retour à Singapour. Dès l’arrivée, la famille toute entière est comme prise d’euphorie collective. Soit on a un peu trop sniffé les sièges en simili-cuir d’Air Asia, soit on se sent vraiment bien dans cette ville. C’est probablement aussi un peu parce qu’on commence à la connaitre un peu ce qui rend nos déplacements hyper fluides : c’est un peu comme à la maison, mais en mieux, en beaucoup mieux. Qui a dit super génial ? Bon ok j’arrête avant de danser le jerk.
C’est à ce moment de l’article que j’avais écrit tout un paté (mais sans croute) sur Singapour, son caractère cosmopolite multi communautaire, sa position stratégique en Asie, son régime dictatorial qui fait de Singapour une pépite économique qui avance à marche forcée … Mais bon on s’en fout un peu non ? Pis je l’ai déja écrit, pis ça rend pas hommage au caractère cosmocat de SG.
Cette ville, c’est un peu comme si on prenait la gigantesque machinerie de Bangkok mais hyper bien huilée, qu’on en nettoyait les rouages jusqu’à les rendre clinquants et rutilants le tout carrossé en super robot à paillettes #kawai. Singapour c’est un mille feuille de petits trucs qui fonctionnent bien ensemble, et une virée dans le quartier chinois nous confirmera bien vite ce sentiment. De prime abord c’est DisneyLand : touriste, tu as de l’argent, on va te donner des raisons de le dépenser. Mais le fake en moins, ce n’est pas fabriqué, c’est adapté. Les familles vivent effectivement ici et on transformé leur habitat pour en tirer profit. Sous cette deuxième couche, une réelle activité authentique se dessine cachée au milieu des vendeurs de merdouilles : herboristeries, bouis-bouis, chamanisme shintoïste, trucs que t’as pas envie de savoir … le tout en coupe réglée, limitée, clarifiée et tout le monde est d’accord : même les chercheurs de Pokemon y trouvent leur compte (un indice sur une des photos s’est caché dans ce texte, saurez vous le retrouver ?)
J’ai bien conscience d’être complètement partial : ce n’est pas un secret, j’adorerais faire de Singapour notre nouvelle maison. Et peut être qu’on déchantera à ce moment là … mais en attendant, on est vraiment extatique d’être là, tous autant que nous sommes : la petite princesse joue avec un éventail et mange des nouilles jap, la grande se tape une glace de nouvelle Zélande #désopasdéso et quoi de mieux pour finir qu’un pub anglais et ses pintes Guinness ? C’est tout ça Singap, et plus encore … allez l’article attendra demain, parce que j’ai là j’ai pas piscine, j’ai bière.
