Jour 7, l’envers de l’envers de l’endroit

Après l’article un peu subversif d’hier #nofuture, j’ai eu envie de pousser encore un peu plus loin histoire de voir s’il n’y a pas encore une autre réalité derrière la colline. Masque anti rayonnement UV, protection chimique anti menace aéroportée de la piquouse, .56mm au poing et baskets aux pieds, c’est reparti dans les fourrés pour défourailler. De toutes façons, les princesses sont encore en train de peaufiner leur brevet de cuisson à l’eau de piscine et à en croire leur couleur de peau ça semble fonctionner, bien que ça fatigue un peu la viande apparemment >.<

Je dépasse les ruines, combats les gardes ailés du petit pont, saute les planches pourries, pour voir apparaitre le premier décor : une plage où les seules traces de passage sont celles de crabes et des oiseaux – note à moi même : faudrait vraiment que je google le nom de ce piaf aux doubles yeux et double bec qui me double nargue à chaque passage. Sur la plage des déchets … oui encore, mais probablement ramenés par la mer ceux là et probablement encore là parce que personne n’y passe #intothewild #captainobvious #départencrabe

Rebrousse chemin (autre tactique militaire) pour prendre un autre croisement péremptoire, escalade, saut de carpe, triple sploutch piqué – j’ai jamais été fort en gym – et c’est le toit d’un petit autel pas mignon qui dépasse du fourré. Poursuite dans la sente asséchée d’une rivière, de zone claires aux sols rouges en végétations denses et voilà que j’me retrouve une nouvelle fois au port sans trop savoir comment …#gratte-gratte.

Honnêtement je ne pense pas que j’aurais pu pousser plus loin sans guide : si d’aucuns aspirent à la postérité, personnellement ce n’est pas pour figurer dans la rubrique faits divers d’un journal local malaisien. Un petit détour par l’habitat des macaques façon ouesh eye-contact banlieue Rebak, et voila réhabilitée l’excursion tropicale. Voila donc une bien meilleure façon de finir le séjour malaisien que de se coller dans les rétines le vert des palmiers, le jaune sable et le bleu de la mer d’Andaman. Si tu chantes Vaiana, je te tape.

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