Jour 7, la vallée des temples

Alors je préviens tout de suite, ça ne va pas envoyer du bois mais du caillou. Des cailloux, des cailloux, des cailloux, ce serait pas du Bronze ? ah non des Cailloux. Mais des Cailloux en version panoramique et Technicolor qu’on dirait que Cécil B DeMille s’est lâché sur le budget caillasse.

Levé aux aurores (au moins 07h30 svp !), toutoutoum (ça ‘est le clairon, comment ça c’est pas clair, c’était pourtant évident tssss…!) et bien nous en prend pour éviter le bon gros cagnard et l’affluence touristique. Arrivée sur site, on attaque directement par du gros, du lourd, du velu, du temple aux abdos bien musclés comme Marco qui a fait ses pompes avant d’aller à la Plage. Le temple d’Hera nous regarde de tout son haut, surplombant la colline … sortez trompette et troubadour, Cecil B DeMille on vous a dit.

Bon, on va pas se mentir, on sort les mêmes photos que tout le monde ; le contre jour en moins peut être. Alors même si on ne va pas graphiquement vraiment innover, ça vaut tout de même le coût de se faire les quelques kilomètres de la vallée sous le reluisant de Sicile, ne serait-ce que pour mater le Temple de Concordia sous tous ses angles. Parait que c’est un des trois mieux conservés au monde, pas mal pour un ancêtre qui tic les 2500 piges au compteur. Ah oui, j’ai oublié de préciser qu’en voyage, on a notre audioguide personnel : aka la Gerbille, aka la pro des points touristes – et on adore ça.

Mininou n’est pas en reste d’ailleurs et c’est im-pres-sion-nant pour une gamine de 6 ans de se farcir 4 bornes à 30°+ sans piper ronchon, toujours vaillante et intéressée. On finira d’ailleurs notre visite par le musée du site où la pitchoune s’attardera sur tous les petits bouts de poterie. Faut dire que passé la céramique un peu rébarbative, on y trouvera des pièces d’une stupéfiante modernité comme dirait Stéphane Bern. J’en veux pour preuve ce dessin que j’aurais calé vers 1960 si on m’avait posé la question : (oui personne ne me la pose, mais c’est mon blog nah! #emojiquitirelalangue)

Ou celui ci où en -500 B.C. on portait déjà le masque anti covid dans les transports en commun :

Tout cela va raviver la fibre archéologique de Mininou, voire sa fibre de romancière, mais je ne crois pas qu’il y ait de bonne ou de mauvaise situation. Moi, si je devais résumer ma vie aujourd’hui avec vous, je dirais que c’est d’abord des rencontres. Des gens qui m’ont tendu la main, peut-être à un moment où je ne pouvais pas, où j’étais seul chez moi. Et c’est assez curieux de se dire que les hasards, les rencontres, forgent une destinée…

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.