Jour 8, Spiagga Cannicella

Alors je résume. Les mecs ils se prennent un logement qui s’appelle La Terrazza sul mare, i.e. la terrasse sur la mer … parce que, je vous le donne en mille sans Cécil B, il donne sur la mer ! Banco. On voit littéralement la plage depuis chez nous. Bah non, on va aller beaucoup plus loin pour aller faire des pâtés, parce que c’est comme c’est comme ça chez nous, toujours un petit peu plus loin.

Pit stop sur le chemin voir la Scalda dei Turchi, littéralement l’escalier des Turcs. Me demandez pas pourquoi les Turcs, j’ai séché le point touriste ou alors c’est le point touriste qu’a séché. Par contre pour les marches, c’est assez parlant quand on voit ces falaises en escalier de pierre blanche. Depuis le Covid les autorités se sont aperçues que le site se portait beaucoup mieux sans les touristes dont la principale préoccupation consistait à se prendre en selfie sur la paroi. Du coup tant pis pour Instagram, on va plutôt protéger ce qui peut encore l’être et fermer le site aux touristes. Bien joué ! Ding !

Reprenons notre tour : on poursuit vers la Réserve Naturelle des Torre Salsa en ciblant le centre WWF comme pit stop. Bien nous en a pris : on n’était pas garé depuis 5 minutes que Riton est sorti de nul part pour nous indiquer le chemin. Enfin LES chemins : et c’est reparti pour les sentiers jaune, bleu, rouge… Mais en vrai, rien à voir avec Le golle dell’Alcantara : ici on est dans une réserve naturelle, aucun équipement made in Disneyland. Le sentier jaune c’est un chemin de trekking qui descend vers la plage. Le bleu, qu’on empruntera en premier, nous donnera un point de vue panoramique sur la vallée et sera l’occasion d’une discussion avec le garde forestier du coin. A part qu’on comprends bien qu’il se fait gravement ch… le gars, ça va aussi nous convaincre que c’est pas une supere idée de se tenter le sentier de Trekking avec la mini nous en sandalettes. Rappel, il fait 30° et on est encore tôt le matin, y’a pas un pet’ d’ombre et on a 250m de dénivelé pour arriver au niveau de la mer.

Allez Jean Pierre, on se prend le 50/50, j’embrasse Michel Sardou et on enquille sur la piste marocaine, histoire d’améliorer encore la vitre arrière de la Fiat 500x. La Gerbille gère comme d’habitude et on se retrouve vite au plus bas qu’on puisse descendre sur quatre roues. Le bout de sentier Jaune restant, s’annonce cool : oliviers à gauche, genets à droite, limite y’a la table sous l’olivier pour se caler un bout de frometon sous le dentier. On va un peu déchanter quand l’entrée du sentier pour la descente est barrée avec un gros panneau danger, Pericoloso. Mais bordel, bip – Ouais Mininou bipe à chaque fois que je dis un gros mot, c’est comme le lave vaisselle, on s’y fait à la fin, ou ça rend fou je sais plus – Bref … on n’a pas poussé jusqu’ici pour s’arrêter là. Allez papa, se fait la descente …. Et la remontée … et la redescente en assurant la famille … pour enfin finir sur ze plage of carte postale, la spiagga della cartolina, la playa de las postales : sable jaune, eau transparente, pas un chat, les falaises… voila voila on sait pourquoi on a sué – pas sang et eau, juste de la … sueur – pour arriver là.

Alors oui on aurait pu faire plus simple, comme aller sur la plage d’à coté qui est dotée d’un parking – tsss… – et d’un chemin plat vers l’autre plage – tsss tsss … – mais rien que pour avoir le privilège d’expliquer aux deux locaux que oui on a pris ce chemin dangereux dans la falaise, là, oui celui qu’est officialmente chiuso perch’è pericoloso, juste histoire de tremper nos orteils boudinés dans ce petit paradis d’eau salé, bah ça valait le coût !

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.