Jour 9, Deux petits Torre Salsa et puis s’en vont

Ce Jeudi sonne comme un dimanche : pas de programme, pas de lever aux aurores, pas de plan. On hésite, le centre d’Agrigente ne nous parait plus intéressant que ça, le « Château enchanté » à 40mn à l’air d’une vaste fumisterie, et si le Castello Chiaramonte semble plus tentant c’est finalement la plage qui l’emporte au suffrage universel des pâtécébicoumieu de Mininou.

Retour vers les Torre Salsa, mais cette fois on va se la jouer plus tranquille. On n’embrasse pas Michel Sardou, on double sur Mimie Mathy et rebelote sur la piste marocaine. Direction le parking de terre battue et non le petit sentier jaune, du coup un peu plus de monde, mais ça reste bien raisonnable : on est toujours sur le niveau acceptable de l’échelle du jempalégens de papa. Allez on va se la faire rapide parce qu’il n’y a pas tant que ça à en dire : bricolage d’un abri en bois flotté, sable fin, petits poissons, plouf, re petits poissons, re plouf, pâtés, coquillages …

On poursuivra notre dimanche du jeudi par un arrêt à la Pescheria, où on topera trois spigole (des bars) qui accompagneront très bien au barbecue le blanc SP98 d’Adrianna Occhipinti looté hier soir entre un Nero d’Avola et un Passobianco. Comme un dimanche, on déjeunera à 15h. Comme un dimanche, on se fera une glace pour le dessert, l’occasion d’ailleurs de tester une spécialité locale : la gelato in brioche, comprendre glace dans la brioche – bien mieux qu’un cornet ; c’est pas pour rien que ce sont les italiens qui font la meilleure glace. Comme un dimanche, c’est l’heure de se faire une petite bière … Ciao

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