Jour 10, d’Agrigente à Cefalù

Houla, quand on commence à mettre deux chiffres pour le numéro du jour, c’est qu’on est plus proche de la fin que du début du voyage. Et c’est effectivement le dernier tiers que nous entamons en nous dirigeant vers Cefalù. Enfin quand je dis Cefalù, c’est plutôt Liscari, tout comme Agrigente c’était Porto Empedocle et Taormina, Trappitello. Vous suivez ? Non, bon pour la faire simple sur ce voyage on a ciblé des points de visite pour notre périple mais on loge dans la pampa à coté, histoire de marquer des points à Forza Motor 8 édition Fiat 500x pistes de terre sicilienne.

Et là pour la pampa c’est la pampa. Faut dire qu’après le « Country Village » et la maison particulière, on enchaîne avec ce qui se fait très traditionnellement en Italie, l’Agriturismo. On dirait un gite en France, mais c’est encore plus établi en Italie : les corps de ferme sont souvent bien séparés en appartement indépendants, tu as le confort sans devoir forcément te taper la discute avec Hector le fils du proprio qu’aime Frida et qu’à jamais tué de chats, ou alors y’a longtemps, ou bien il a oublié, ou ils sentaient pas bon. Bref, ici à part Giuseppe qui se fait engueuler par la Madre version poisson pourri, c’est plutôt le calme de la campagne italienne en mode film des années 80 : les oliviers, les balcons fleuris, la petite table en métal toute mignonne que tu sens bien qu’elle va accueillir Prosciutto, Salame, Pecorino e Nero d’Avola … La terrasse d’herbe verte donne sur la vallée, des percées dans les haies séparant les logements laissent passer les chiens de montagne quand ils ne sont pas de corvée de mouton. La classe à la Sicilienne quoi, version campagne chic.

Je ne sais pas si c’est l’effet confinement, la saturation totale de Paris à voir toute la journée le même mur de fenêtres devant le pif et les scooter qui font BRRZZZZZ pendant que le trente-troisième boulet de la journée bloque encore le parking ou le fait que notre dernier voyage remonte à près de dix huit mois ; en tous cas on apprécie chaque jour de ce voyage en Sicile. Cette terre est riche, simple, on s’y sent les bienvenus et le voyage est d’autant plus facile que mininou a tapé les 6 ans au compteur. On touche presque à la quadrature du cercle du triptyque famille / exploration / repos. Décidément y’a pas qu’Ulysse qui fait un beau voyage – houla là elle était facile celle là, c’est limite moche … il est temps de conclure : alors disons juste qu’à 6€ deux glaces, deux cafés, je vais peut être rester encore un peu moi …

Laisser un commentaire

Votre adresse e-mail ne sera pas publiée.

Ce site utilise Akismet pour réduire les indésirables. En savoir plus sur comment les données de vos commentaires sont utilisées.