Alors quand la Gerbille a demandé à saisir dans Waze la direction della Pineta di Grotta Grattara, j’avoue que j’ai un peu fait des gros yeux, genre la vidéo YouTube du Lémurien mixé avec le « qu’est-ce que tu me racontes là » d’Arnold. Une Piñata qui gratte la gorge ? La petite pinte du gros tas qui gratte ? Le pain du tas de gros qui rap ?
Trêve de calembour, il s’agit de la pinède de la grotte de Grattara, la région de Gratteri un petit village perché, planqué dans les montagnes que tu vas pas du tout là sans faire exprès quand même. Limite c’est louche, il faut avoir quelque chose à reprocher pour aller se fourrer là bas… je me demande s’il y a une amicale des anciens … non. En même temps quand la Gerbille a proposé Culture ou Nature, on a choisi Nature, alors on espère pas la déconfiture. Ok celle là était bien nulle, on va plutôt compter les bouts de bois dans la pinède.
Et nous voila sur ce petit sentier qui sent la noisette, le pin – suivez svp – à suivre Mininou – pas vous, nous rohh – en route pour une ascension à travers la forêt. Premier stop à la dite grotte, celle de Grattara pas celle du gros tas, qu’à un gros trou mais pas de rat à défaut de tas de gros cailloux. Puis 180 pour suivre le sentier jusqu’à la crête où nous attentent tout un tas de wahou, omg, wtfbbq11!, bref de « ah ouais quand même » pour saluer cette vue à flanc de falaise sur l’ensemble de la vallée. Le regard porte si loin que le ciel se confond avec la mer, les criques dessinent un rivage accidenté jusqu’à Palerme pour laisser la place à monts et vaux dans ce paysage grandiose. Ok ça valait le coût de grimper …. Azy sort Instagram là oooh.
On poursuivra d’ailleurs encore un peu l’ascension, sans le pont, pour redescendre par les lacets de l’autre coté de la montagne. Deux petites heures à pas tranquille pour une boucle dans la montagne sicilienne qui te fait de plus en plus te demander pourquoi faudrait-il rentrer à Paris. Et c’est pas le déjeuner au resto du village pour la somme astronomique de 26€ qui pourrait me motiver. C’était même bon à ce prix là … y’a décidément plus de respect !
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