Jour 3. Ahoy Ahoy Voici les plages

Aujourd’hui on change… moins de voiture, on visite les plages à vingt minutes de notre point de chute dans la région. Moins de camions, moins de circulation mais cela reste folklorique entre le troupeau de vaches qui traverse hors passage piéton (nan mais sans dec, où est le savoir vivre des bovins de nos jours…) et le trajet sur piste qui permet enfin à notre voiture de loc de passer en mode camouflage poussière (ca change du camouflage neige de la Venza…). 

Bref aujourd’hui, on va à la plage mais on y va avec panache avant la chaleur. L’équipe 1 fait honneur à la tradition des Gauchos du Costa Rica avec une Mininou sur sa propre monture pour une balade à longer la plage, à traquer les différentes espèces d’Iguanes et à papoter avec la guide locale. A la mesure du sourire général, je dirais que cela a beaucoup plu. 

L’équipe 2 étant allergique aux poils de chats, chiens, blaireaux et chevaux… voui c’est moi….  Elle est partie en chasse de monnaie locale et, après un échec au distributeur automatique, a été sauvée par une supérette locale (j’aurais bien dit l’arabe ou le berbère du coin mais ça marchait pas).  J’ai ensuite pris un cours de savoir-vivre local en aidant de mes petits bras musclés, comme deux autres passants, un Tico à pousser sa charrette à bras dans un chemin raide passant entre deux plages. Il s’agissait probablement d’un petit commerçant proposant un repas rapide, des boissons ou des souvenirs, et … probablement en plomb étant donné le poids.  C’est incroyable à quel point tout le monde est venu donner un coup de main sans rien demander en échange en dehors d’un « Muchas gracias » suivi d’un « Pura vida »… l’hymne local à prendre la vie avec optimisme. Le Costa Ricain, on le préfère pas en journal lui …

Les bras, le postérieur et les jambes endoloris, nous voilà repartis en quête d’une plage pour profiter d’une baignade dans l’Océan Pacifique. Pour être fidèle à notre credo depuis nos déambulations thaïlandaises, nous évitons tout resort ou hôtels all inclusive et partons toujours « un peu plus loin ». La piste aujourd’hui nous a amené à la Bahia de los Pirates, la Baie des pirates, une petite crique reculée, planquée derrière une petite île côté mer avec une belle grotte pour planquer des coffres d’or. Bon, la séance de snorkeling qui était prévue n’a pas eu lieu : l’océan en a décidé autrement à cause des courants forts et e lieu et place requis le sacrifice du masque de plongée de Mininou qui est parti seul découvrir les fonds marins sans nous. Étant donnée la pouiisssssance des courants, je ne serais pas surprise qu’il soit déjà près des côtes japonaises.

La plage comme on ne la voit qu’au Costa Rica, grande, peu de personnes qui profitent de l’ombre des arbres et du paysage extraordinaire. On entend que la musique entraînante du voisin de plage, les rires et les cris du gang d’oiseaux de plage festoyant autour d’une demi-noix de coco à se partager. La vie se ralentit puis s’arrête dans un état de bien-être. 

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