Jours 9 & 10. Cahuita mi amor

Toujours un peu plus loin : c’est le leitmotiv qui nous guide souvent dans nos voyages. Cette fois encore, on va pousser un peu loin avec Maurice et on repart sur les routes du Costa Rica en direction de la côte caraïbéenne, vers Cahuita. Cette fois pas de proctologie bovine sur la route mais une deux fois deux voies (égal quatre) avec obstacles, passages piétons (oui oui), voies d’insertions à gauche (y compris pour les petites voitures jaunes) et autres joyeusetés pour amateurs.

Bon, on va pas se mentir, on arrive sur la partie glandouille du voyage. On a mis un peu plus de sous dans la maison, on ne fait plus dans le local mais dans le quatre étoiles, ca sent l’article « Rien » à plein nez dans les jours prochains. On commence à ralentir le rythme, et même si la Gerbille est à moitié en PLS de ne pas avoir quarante douze activités prévues, la famille s’octroie des moments de pause autour de la piscine.

Cahuita et Puerto Viejo c’était le coin chichon et ganja avant que les bobos ne décident qu’ils aiment aussi la mer, même si le sable ça colle et l’eau c’est salé en plus de mouiller. Tout ça se télescope et donne un joyeux bordel de station balnéaire où le touriste de la Sarthe percute le Costa Jamaïcain. La paillotte de bric et de broc y côtoie le shop trendy digne de Paris XI, tandis que les amoureux de la terre se disputent le bout de terrain avec le sport bar à coup de mojito vegan sans gluten vs Cerveza Imperial. Sur le front de mer les touristes cramés façon thermidor UV 12 côtoient les familles Costa Ricaines qui se déploient en tribus sur la plage à coup de Parilla et grosses stéréos sous leur pergola de voyage. Le coucher de soleil sur la mer agitée met tout le monde d’accord et malgré l’ambiance fourmilière sous Téquila, l’absence de sens prend une direction, celle du soleil couchant.

Même si l’on est de nouveau dans un nid touristique, on aime cette ambiance de côte. Malgré la mer déchainée qui privera de plongée notre Gerbille adorée, les plages restent magnifiques et la nature omni présente au Costa prend ici encore une nouvelle dimension. On ne sait pas encore ce que nous réservent les jours prochains : on va tenter d’aller dans des refuges voir les jaguars et les paresseux se faire soigner, mais on sait d’ores et déjà que la côte Caraïbéenne fait partie des plus belles plages qu’on ait pu voir. Pura vida amigos.

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