Jours 11 & 12. Les paresseux savent vivre…eux

On avait prévenu que nous allions ralentir et nous poser un peu parce que, quand même, ce sont aussi nos vacances. Après un vote digne d’une dictature, 100% des présents ont voté pour une journée de RIEN, NADA même aller à la plage était au-delà de notre motivation. Bon pour expliquer, Pura Vida… vous voyez… et bien le dimanche tout le monde va exprimer sa Pura Vida dans les parcs, autours des lacs et surtout près de la mer, les activités sont fermées, donc les touristes ont deux choix : la messe ou la plage. Ainsi l’idée de se coller sur une plage avec de violentes vagues entre le barbecue sur fond de reggae et la famille écrevisses prenant des selfies ne nous a pas tenté. Donc journée à ne rien faire à part profiter de notre bout de jungle et de bons barbecues des familles. Pura Vida en somme. 

Bref… avance rapide sur le lundi. Nous avions prévu une balade, mais là encore pour des raisons indépendantes de notre volonté (des petites choses à faire pour le boulot de Montréal et de Paris) et un reste de la flemmingite aigüe du matin, nous n’avons pas réussi à bouger avant midi dans une atmosphère moite et un ciel gris pour ramper vers la mer. Et bim, PANDANSL’ŒIL (dédicace à Franquin), les plages superbes de cartes postales : le soleil, la mer, la plage, les zoulis palmiers, les petits crabounets tout mignons sur les petits rochers et pour Mininou même la balançoire avec vue sur mer. Côté terre, on s’extasiera aussi sur un groupe de lézards. Oui je sais Mininou, ce n’était pas des lézards mais des petits Iguanes. 

Enfin on part vers Ze truc de la mort qui tue du coin, le refuge qui recueille et remet sur papattes tous les animaux sauvages trouvés ou ayant un souci. Si tu trouves un caïman dans ta baignoire d’hôtel, un paresseux électrocuté ou un piaf avec une aile cassée, tu sais qui appeler… non pas Ghostbusters…le Jaguar Rescue Center. Leur job, les remettre sur papattes et les relâcher mais parfois ils sont obligés de les garder en captivité et ils ont donc fondé un sanctuaire pour ces animaux. 

  • Dis dis dis dis … et vous avez vu des jaguars… bah non ils n’en ont jamais recueilli mais on a vu des wildcats ou des félins de diverses taille et je n’avais pas envie d’être seule dans leurs enclos. 
  • Bah c’est nul alors.. non c’est top, des tas d’animaux chacun avec une histoire, souvent triste mais qui se retrouvent dans un endroit fondé par un couple de vétérinaires amoureux essayant de sauver la planère à leur échelle. Quelques dizaines d’années plus tard, des centaines d’animaux sont présents chaque jour, des volontaires passionnés s’occupent d’eux et le projet s’étend encore. 
  • Ok et c’est quoi que tu as préféré ? En voilà une question intéressante, comme toute la famille j’ai bien aimé les paresseux, car on n’en a pas vu depuis notre arrivée, mais mon coup de cœur reste un mini-toucan facétieux, réintroduit dans la nature, mais qui revient régulièrement voir ce qu’il passe avec sa bande de pote. 

Il y a énormément de jours où la situation mondiale pèse et où on s’inquiète pour la planète mais heureusement il y a des jours où on voit un projet enthousiasmant changeant les choses. On a adoré visiter le sanctuaire, le refuge, voir les animaux et connaître leurs histoires et bien sûr les volontaires et on se dit que le monde n’est pas forcément foutu. 

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