Jour 5, red is the new black

Celles et ceux qui ont l’habitude de nous écouter palabrer sur nos voyages en famille connaissent le fameux trigramme de la Force : voyager en famille / explorer / se reposer. Depuis la naissance de notre petite Jedi nous avons conclu qu’on ne pourrait plus compter que sur deux des trois critères, tels les mousquetaires qui faute d’être trois étaient quatre dans un pas de deux.

Si nous avons explorer Penang en famille, accumulant pas mal de fatigue, nous sommes clairement entrés dans la phase se reposer + famille = glandouille et je retiens un, depuis notre arrivée sur l’ile de Rebak qui semble conçue expressément dans ce but. Et ce particulièrement quand on à la chance de tomber en creux de saison, juste avant la deuxième période de vacances chinoises : c’est le tôlier qui nous l’a dit, nous on a la force avec nous pas le calendrier du travailleur pékinois.

Le complexe dans lequel nous logeons doit tourner à un peu près 1/3 de sa capacité : suffisamment pour que quasiment tout soit disponible et assez peu pour se construire un petit sentiment de seul au monde. Le genre de trip où on peut se retourner, littéralement les fesses dans le sable, ne croiser du regard que sa famille et se dire qu’on a une bête de chance d’être là, que les médicloriens soient loués si stupide soit leur invention.

C’est entre la plage et la piscine qu’on se la joue remake d’Into the wild mais sans en zappant la partie où on crève seul comme un Sith dans la caravane, car même si par deux toujours ils vont, l’autre étant en retenue il n’en restera qu’un. Dès lors on n’a rien contre quoi râler si ce ne sont les coups de soleils qui tapent duraille – fallait pas être slacky sur la crème – et que la vraie trilogie c’est 4-5-6 un pasito pa’lante, María, picétou.

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