Jour 5. Des papaillons à la salade verte.

Aujourd’hui grasse matinée… au moins jusqu’à 8h30 du matin… et ce n’est pas le bruit du vent déchainé dans les nombreux arbres, le soleil qui se lève à 5h20 ou le chien du voisin qui se prend pour un coq qui va nous en empêcher !

Vous devez vous demander mais pourquoi se lever aussi tôt en vacances… plusieurs raisons : sur la côte Pacifique il fait méga chaud dans la journée donc on se lève tôt pour profiter un peu de la fraîcheur relative, et puis la nuit noire tombe à 18h. Mais la seconde et vraie raison est liée au facteur GO, gerbille organisationnelle, qui est parfois sujette à une peur panique de louper le « super giga truc du coin que tu peux faire que là dans le monde entier ». Donc ok, j’ai un peu abusé sur la concentration d’activités et pour une fois le plan c’était de ne pas avoir de plan précis avant le ti-dej.

Qui dit pas de plan, dit se trouver tranquillou pépère un café du coin (enfin du coin de l’autre côté de la vallée) pour un petit dej très réconfortant (NDLR : tout était super sauf mon chai tea latte, promis je ne reprendrais pas de spécialité indienne au Costa Rica, pays du café et du cacao et je le copie 5 fois en punition…). 

Après les crocos (et oui la chanson revient en tête), les hérons et les lézards plus ou moins grands, on a décidé de suivre Mininou dans une excursion entomologique avec spécialisation dans les lépidoptères. Ainsi on nous a présenté des scorpions, des tarentules poilues femmes, des phasmes, des guêpes bleues. On nous a vanté les mérites d’un mille pattes et de son copain la blatte géante puis on nous a lâchés dans les serres à papillons. Alors vous pouvez rigoler, mais on a appris plein de choses grâce à un projet local comme il en existe beaucoup et un jeune volontaire québécois. Non je n’invente pas. 

Pour finir la journée, passage par la forêt de nuages « Cloud Forest » ou une forêt tropicale montagneuse humide, très humide. Très vite tout se ressemble, des plantes au sol vertes et humides avec toute sorte de feuilles, des arbres étrangleurs qui s’enroulent les uns autour des autres, les lianes moussues de partout. Tout est vert, mais hyper relaxant. On est moites dans nos coupe-vents mais détendus et avec de grands sourires. Il devait y avoir des centaines de trucs à voir, à entendre mais sans guide, on est content de ne pas avoir rencontré de bestioles rampantes ou volantes pas sympa. 

On a juste profité, le nez en l’air de l’ambiance mystique de cette forêt en bénissant tous les 100m les gardes forestiers qui doivent avoir bien du mal à lutter contre la végétation luxuriante pour maintenir un sentier de marche. 

Allez on sort de la forêt et on va se reposer… ca fatigue de marcher. 

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