Jour 6. Supa green

Quand tu fermes les yeux et qu’on te dit d’une voix suave « Cosstttaaa Ricccaaa », tu penses à quoi ? Si tu as répondu une jungle luxuriante, des Gauchos à cheval et des cascades d’eau claire tombant dans un soleil tropical, t’as tout bon et c’est exactement notre programme du jour. Bon si t’as répondu des caisses des années 60 et Césaria Evora, tu t’es trompé de crèmerie.

Tout ça commencera par un réveil en fanfare où le tambour ressemble plutôt à celui d’une machine à laver géante dans laquelle on se serait dit qu’on irait dormir. Genre on serait des hamsters et la lavandi.er.e inclusif.ve du coin se tape un trip essorage. Faut dire que notre habitación à Monteverde est hyper moderne. Tellement moderne qu’elle est pas finie en fait : si tout parait nickel à première vue, tout est en réalité fait complètement à l’arrache : des jours de 2cm entre les pans de la porte aux évacuations qui tombent directement au pied de la maison. On s’en fouterait royalement si on n’essuyait pas des vents de 60 km/h qui font trembler, vibrer, remuer en passant par tout le dictionnaire des synonymes, la maisonnée. Forcément quand les gars du coin décident qu’il est temps de scier la route, parce que pourquoi pas hein … on passe au mode essorage séchage rapide. Bref, on est levé tôt

Et grand bien nous y fait parce que la journée s’annonce un peu plus sportive aujourd’hui. Il y a beaucoup de réserves au Costa Rica et beaucoup d’activités à touristes. Pas toujours facile de faire le tri, mais sur ce coup, la Gerbille ne s’est pas plantée dans la sélection. Direction donc vers une initiative locale pour une randonnée sans personne au milieu de la jungle. Dans la famille Forest, je passe Gump et après Cloud et Rain je pioche Tropical et laisse Withacker scier Gerrera.
Et là c’est la claque, taille nouvelle Zélande, 46 fillette. Paysages de fous furieux dans une végétation luxuriante à faire houbir un Marsupilami, cascades qu’on dirait Iguazú en petit et ponts de singes à faire pâlir un vertigineux. Un petit trek comme c’est marqué sur la carte postale. Et histoire de le finir en apothéose, on se fait le dénivelé inverse à cheval : Mininou en tête, seule chevauchant Mescal (ça ne s’invente pas) on retourne au son des sabots vers le centre qui nous régalera en plus d’un bon repas. Hormis la gerbille qui se déguise en lapin myxomatosé ; c’est juste parfait.

Encore une bien belle journée au Costa Rica, qu’on terminera dans une brasserie artisanale parce que figurez-vous que des gars se sont dit que l’Imperial ca va deux minutes et qu’ils se sont mis à faire quelques Craft Beers tout à fait correctes. Des génies. Pura Vida !

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